Installé en Martinique depuis 2010, Clément Dromer a fondé Les Ti Fumés de Clément en 2017, une entreprise qui incarne l’esprit d’une économie responsable.
« Je me suis rendu compte qu’en Martinique nous avons des poissons d’une qualité exceptionnelle, pêchés à la ligne, mais trop peu valorisés. J’ai voulu créer de la valeur ajoutée en restant fidèle à la pêche locale », explique l’ingénieur devenu artisan-transformateur.
Du poisson 100% local
Thon, marlin, carangue, dorade… huit espèces issues exclusivement de la pêche martiniquaise sont fumées ou transformées en conserves. Filetées, émiettées, stérilisées, elles deviennent rillettes ou effilochés, capables de voyager tout en restant ancrés dans le terroir. « Nous travaillons avec une quinzaine de marins-pêcheurs, du Robert au Prêcheur en passant par Trinité. Je choisis ceux qui respectent le poisson dès la capture. C’est un réseau vivant, solidaire et exigeant. »
Une économie circulaire
Rien ne se perd : les déchets repartent sur les bateaux pour appâter les poissons, bouclant la boucle d’une économie circulaire. Travaillés à la main, étiquetés artisanalement, tous les produits s’adressent aux amateurs de circuits courts et de saveurs authentiques. Distribués en épiceries fines, dans les caves à vin et sur des sites patrimoniaux, ils s’inscrivent pleinement dans l’essor de l’agritourisme. La démarche s’étend aussi aux produits de la terre, en partenariat avec le Potager des Mornes : curcuma, gingembre ou manioc invendus sont séchés, moulus et transformés dans l’atelier de Clément Dromer.
« Je veux respecter le produit, ne pas produire plus, mais produire mieux. C’est ma manière de participer à l’économie du Nord et de mettre en lumière nos richesses locales. »
Retrouvez Les Ti Fumés de Clément ici 👉🏼 https://www.lestifumesdeclement.fr/home
Marie Ozier-Lafontaine
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