Il y a 123 ans, la Montagne Pelée s’est réveillée, avec une nuée ardente engloutissant Saint-Pierre. À l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, ce souvenir dramatique a servi de point de départ à Péyi Nord Martinique pour l’édition 2025 de son Rallye du Patrimoine, imaginé comme un escape game grandeur nature. Douze équipes, soit trente-six participants, se sont lancées dans une mission capitale : apaiser le volcan, qui menace de se réveiller, en accomplissant un rituel oublié…
Une aventure collective et immersive
Cette année Péyi Nord Martinique a fait appel à Alban Mongis et son agence Madinquest afin de donner une nouvelle orientation au rallye, 3 ans après le lancement du concept par l’Office de Tourisme du Nord. Ce nouveau scénario entraînait les participants de la Maison de la Bourse à Saint-Pierre jusqu’au Point de Vue à Sainte-Marie. Chaque étape réservait son lot d’énigmes, de défis sensoriels ou d’épreuves physiques. Code à reconstituer autour des scènes de l’église du Morne-Rouge, senteurs à reconnaître, orientation à la boussole pour découvrir un mot mystère, ou jeu d’agilité pour reconstituer une carte… Les épreuves exigeaient de la réflexion, de la dextérité et de l’esprit d’équipe.
Tous les publics réunis
Parents, enfants, groupes d’amis, touristes, le public était varié. Tous ont apprécié la fluidité de l’organisation (entre Péyi Nord et Madinquest), l’accueil des animateurs à chaque checkpoint et l’originalité des défis. « L’objectif était de créer du lien et de mettre en valeur la diversité du patrimoine, aussi bien religieux que culturel et naturel », résume Alban Mongis. Mission accomplie : les participants ont découvert ou redécouvert des sites, comme l’observatoire du Morne des Cadets ou le centre culturel Tangamen, où se dresse un temple hindou.
Un rituel gagnant
À l’issue du parcours, toutes les équipes sont parvenues à reconstituer les éléments du rituel censé calmer la colère du volcan. Un symbole fort : en jouant, en enquêtant et en coopérant, chacun est devenu « Gardien de la Pelée » l’espace d’une journée.



Marie Ozier-Lafontaine






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